Santé publique France publie des points de situations hebdomadaires sur la surveillance sanitaire en Normandie. Une large partie de cette publication est consacrée au suivi de l’épidémie de COVID-19.
Ainsi selon le dernier bulletin, « En semaine 03-2022, la circulation de la COVID-19 restait intense en Normandie avec une augmentation du taux d’incidence (TI) de +28 %, pour atteindre 3 289/100 000 hab. Cette augmentation est observée dans toutes les classes d'âge. Le taux de positivité poursuivait également son augmentation pour atteindre 32,7 %, parallèlement à une baisse du taux de dépistage, probablement en lien avec l’utilisation massive d’autotests. L’augmentation du TI est observée dans tous les départements (variant de 2 856 dans l’Orne à 3 486 Seine-Maritime). La proportion de prélèvements A0C0, compatibles avec Omicron, était en augmentation, atteignant 98%. Les indicateurs d’activités hospitalières et en ville suivaient une tendance à la hausse et le nombre de nouvelles admissions en soins critiques était en légère augmentation. La part des patients hospitalisés pour un autre motif que la COVID-19 et porteurs du SARS-CoV-2 était de 32,6% (27,0% en S02) pour les hospitalisations et 10,9% (6,6% en S02) pour les soins critiques. Le nombre de décès était en augmentation depuis plusieurs semaines, notamment chez les plus de 60 ans et risque de s’intensifier encore, faisant suite à la hausse exponentielle du nombre de cas depuis plusieurs semaines.
Actuellement, près de 65,9 % des normands de plus de 12 ans avaient reçu leur dose de rappel. Chez les plus de 65 ans, le taux était de 90,2 % parmi les personnes éligibles.
La circulation virale soutenue et la forte transmissibilité d’Omicron invitent à adhérer rigoureusement aux gestes barrières. Les données relatives à l’adoption des mesures de protection en Normandie (enquêtes Coviprev) sont présentés dans ce point (p.4). Il demeure primordial d’aérer fréquemment les lieux clos et de privilégier le télétravail pour limiter le nombre de contaminations et ainsi protéger les plus vulnérables. Intensifier la vaccination, dont le rappel dès trois mois, particulièrement dans les EHPAD et respecter l’ensemble des mesures préconisées en cas de symptôme, de test positif et de contact à risque sont nécessaires pour freiner les répercussions sur le système de soins, toujours en tension. »
Réalisation
Santé publique France
Date de publication
Janvier 2022
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