Attractivité démographique : la Normandie séduit davantage de nouveaux arrivants qu’elle ne connaît de départs
L’Insee Normandie publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses consacré à l’attractivité démographique de la région.
Les travaux de l’Insee nous apprennent ainsi qu’ « En 2021, la Normandie a attiré davantage de nouveaux habitants venus d’autres régions qu’elle n’en a vu partir. Son solde migratoire, encore négatif en 2015, s’est ainsi nettement redressé ces dernières années. Malgré ce regain d’attractivité, l’impact des migrations résidentielles sur la démographie régionale demeure modeste : le solde annuel représente un apport limité, équivalent à 1 ‰ de la population normande. Comme pour l’ensemble des départements métropolitains, l’accès au littoral constitue un facteur d’attractivité, notamment pour les retraités, et la Normandie ne fait pas exception. La proximité de l’Île-de-France joue également un rôle favorable : le solde migratoire entre les deux régions, est excédentaire de 8 000 personnes. En revanche, la région perd des étudiants au profit d’autres territoires. Plus largement, d’autres critères identifiés à l’échelle nationale, tels que le climat, la densité de population ou encore la situation de l’emploi, contribuent à expliquer la position relative de la Normandie en matière d’attractivité résidentielle. »
Réalisation
Insee
Date de publication
Juin 2025
Pas d’embellissement pour l’économie normande au 1er trimestre 2025 - Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2025
L’Insee Normandie publie une nouvelle note de conjoncture. Vous y retrouverez les informations actualisées sur l’activité économique, l’emploi salarié, le chômage, les créations et défaillances d’entreprises ainsi que sur le tourisme. Deux zooms vous sont également proposés :
- Contexte international - La zone euro sort lentement de sa torpeur, malgré un « effet Trump » sur l’économie mondiale visible dès le premier trimestre 2025
- Contexte national - La France à contre-courant du mouvement européen, l’épargne des ménages au sommet
Plus précisément, l’Insee nous apprend que « dans un contexte national incertain marqué par un taux d’épargne des ménages au plus haut, l’activité économique est de nouveau atone en Normandie comme au niveau national au 1er trimestre 2025. L’emploi salarié se stabilise en Normandie. Des créations nettes d’emploi sont observées uniquement dans le tertiaire non marchand. Le recours à l’intérim baisse pour le septième trimestre consécutif dans la région. Le taux de chômage reste quasi stable pour s’établir à 7,1 % de la population active normande. Les créations d’entreprises repartent à la hausse dans la région tandis que les défaillances sont toujours plus nombreuses. »
Réalisation
Insee
Date de publication
Juin 2025
Bilan économique 2024 - Normandie - En 2024, l’emploi se stabilise en Normandie traduisant des dynamiques sectorielles contrastées
L’Insee Normandie publie un nouveau numéro de sa collection Insee Conjoncture Normandie consacré au bilan économique régionale de l’année 2024.
Ainsi, « En 2024, l’économie normande s’inscrit dans le ralentissement observé à l’échelle nationale. Dans un contexte de croissance nationale modérée (+1,2 %, avec un léger recul en fin d’année), la région est marquée par un repli de l’activité, notamment dans l’industrie et la construction.
Après trois années de croissance, l'emploi salarié se stabilise en Normandie, traduisant des dynamiques sectorielles contrastées. Le taux de chômage s’établit à 7,0 %, un niveau toujours inférieur à la moyenne nationale. Le nombre d'inscrits à France Travail augmente faiblement, malgré une hausse plus nette des demandeurs d’emploi de catégorie A. Les tensions sur le marché du travail demeurent, en particulier dans les secteurs de la santé et de l'aide à domicile. La création d’entreprises atteint un niveau record, en hausse de 4,8 %, principalement due aux micro-entreprises. Les défaillances d'entreprises progressent simultanément (+21,4 %).
L'année agricole s’avère contrastée, marquée par une météo particulièrement pluvieuse : favorable à la production laitière, elle a en revanche pénalisé d’autres cultures, notamment les céréales. L’industrie reste atone, avec un faible niveau d’activité et une baisse de l’emploi. Comme dans d’autres secteurs, la hausse des créations d’entreprises industrielles s’accompagne d’un nombre record de cessations. Le tourisme affiche un repli par rapport à l'année précédente, malgré plusieurs évènements d’envergure. À l’exception d’un léger rebond du trafic maritime, le secteur des transports évolue dans un climat plutôt morose : recul du transport routier, du transport aérien de voyageurs et des immatriculations de véhicules neufs. Enfin, la construction traverse une conjoncture particulièrement difficile, à l’image du niveau national, avec un faible volume de mises en chantier, une baisse marquée de l’emploi et un net recul des d’heures travaillées.»
Réalisation
Insee
Date de publication
Juin 2025
Les résidences secondaires dans l’estuaire de la seine
L’AURH, l’Agence d’urbanisme Le Havre – Estuaire de la Seine, publie un nouveau numéro de sa collection Regard sur l’estuaire consacré aux résidences secondaires dans l’estuaire de la Seine. Nous apprenons notamment que 41 % des résidences secondaires de Normandie se situent dans l’Estuaire de la Seine et 15,2 % des résidences secondaires composent le parc de logement du territoire. Ces dernières sont principalement concentrées sur le littoral et s’étend jusqu’à l’arrière-pays.
Réalisation
AURH
Date de publication
Juin 2025
Un secteur stratégique : 41 000 emplois dans la filière énergie normande
L’Insee Normandie publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses consacré aux emplois de la filière énergie en Normandie.
Plus précisément, « Grâce à la présence de plusieurs raffineries et centrales nucléaires, ainsi qu’au développement d'énergies émergentes comme l'éolien en mer, la filière énergie occupe une place prépondérante dans l'économie normande. Très présente dans le Nord Cotentin et sur la côte d’Albâtre, elle rassemble 41 000 emplois au sein de 670 établissements, soit 5 % de l’emploi salarié régional. Avec plus de 14 000 salariés, les établissements spécialisés dans la production d’énergie sont les principaux employeurs de la filière. Les salariés de la filière présentent un profil moins féminin, plus âgé et plus qualifié que l’ensemble des salariés de la région. Leurs conditions d’emploi sont plus favorables, avec des rémunérations en moyenne plus élevées. Pour autant, les dix métiers les plus fréquents dans la filière énergie en Normandie restent fortement soumis à des tensions sur le marché du travail. »
Réalisation
Insee
Date de publication
Juin 2025
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