Santé publique France publie des points de situations hebdomadaires sur la surveillance sanitaire en Normandie. Une large partie de cette publication est consacrée au suivi de l’épidémie de COVID-19.

Ainsi selon le dernier bulletin, « En semaine 11, on observe une nouvelle augmentation de la circulation du SARS-CoV-2 en Normandie, avec un TI à 1 115/100 000 hab. (+ 38 %), à des niveaux épidémiques toujours élevés. Le taux de positivité était en augmentation (+ 4,3 pts) tout comme le taux de dépistage (+ 19 %). L’augmentation du TI était observée dans l’ensemble des départements, et pour toutes les classes d’âge. La proportion de prélèvements D1 (forte suspicion d’Omicron) était de 94,1 %. Les indicateurs d’activités hospitalières (incidence et prévalence) étaient en augmentation pour les hospitalisations, et pour les soins critiques. Concernant l’activité pré-hospitalière, le nombre de consultations aux urgences et le nombre d’actes chez SOS médecins étaient en augmentation. Le nombre de décès à l’hôpital était en diminution. Au 21 mars, la couverture vaccinale des normands de plus de 12 ans était stable avec 74,1% d’entre eux qui avaient reçu une dose de rappel. Dans ce contexte d’une nouvelle augmentation de la circulation du SARS-CoV-2 et des virus grippaux, parallèlement à l’allègement des mesures sanitaires collectives, le maintien des mesures barrières reste recommandé, notamment pour protéger les plus fragiles (port du masque, lavage des mains, aération). L’effort de vaccination envers les personnes de 80 ans et plus doit dorénavant intégrer la deuxième dose de rappel chez les personnes éligibles. Le respect des autres mesures barrières préconisées, en particulier en cas de symptôme, de test positif ou de contact à risque, ainsi que l’adhésion au contact-tracing demeurent essentiels pour limiter la dynamique épidémique actuelle ».

Réalisation

Santé publique France

Date de publication

Mars 2022

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Santé publique France publie un nouveau numéro de sa collection Bulletin de Santé Publique consacré à la tuberculose en Normandie.

Ainsi après analyse, les points clés à retenir sont les suivants :

« 

• En 2020, 155 cas de tuberculose ont été déclarés en Normandie et le taux de déclaration standardisé sur l’âge était de 4,8 cas pour 100 000 habitants, en diminution par rapport à l’année précédente.
• La majorité des cas de tuberculose maladie était des hommes et des adultes âgés entre 15 et 59 ans.
• Depuis 2017, la part des cas déclarés nés à l’étranger est importante (51% en 2020).
• Parmi les cas déclarés,113 avaient une forme pulmonaire et 42 une forme exclusivement extra-pulmonaire. Une répartition hétérogène des cas de tuberculose est observée entre les départements de Normandie : la Seine-Maritime est le département avec le nombre de cas de tuberculose maladie le plus élevé tandis que l’Orne est le moins touché par la tuberculose.

Une information sur l’issue de traitement des cas déclarés en 2018 était disponible pour 82 % des cas déclarés. 

Réalisation

Santé publique France

Date de publication

Mars 2022

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L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses Normandie consacré aux relations interrégionales de la Normandie.

Ainsi, « La Normandie est limitrophe de cinq autres régions : Bretagne, Pays de la Loire, Centre-Val de Loire, Île-de-France et Hauts-de-France. L’importance des relations interrégionales au sein des territoires situés de part et d’autre de la limite de la région Normandie permet de les qualifier de territoires de « frange ». Se déployant sur une surface de 10 000 km², ils représentent un cinquième du territoire de la Normandie et rassemblent 15 % de sa population. Dans ces espaces, plus d’un cinquième des actifs en emploi traverse la limite régionale pour aller travailler. Dans l’ensemble, les territoires de frange se caractérisent par une plus grande ruralité qu’en moyenne régionale. Ce « corridor » territorial ne fonctionne pas de façon homogène et il est possible d’en distinguer huit sous-ensembles. Certaines parties présentent un relatif équilibre en termes de répartition de la population de chaque côté de la limite régionale, tandis que pour d’autres les rapports sont plus asymétriques. Enfin, certains secteurs des franges semblent « faire territoire » dans la mesure où leur marché du travail notamment fonctionne de manière relativement intégrée et autonome, tandis que d’autres sont soumis à des influences externes plus lointaines et diffuses ».

Réalisation

Insee

Date de publication

Mars 2022

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L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Flash Normandie consacré au mariage.

Ainsi, « En 2020, moins de 7 300 mariages ont été célébrés en Normandie, un nombre historiquement bas en lien avec l’épidémie de Covid-19. Le nombre de mariages a chuté de 37 % par rapport à 2019, avec notamment l’interdiction des célébrations pendant le premier confinement. La Normandie est la deuxième région métropolitaine la plus touchée par le recul des mariages (- 31 % au niveau national). Les mariés sont de moins en moins jeunes (40 ans pour l’homme et 37 ans pour la femme) et ont de plus en plus d’enfants lors du mariage. Les mariages entre personnes de même sexe représentent 3 % de l’ensemble des mariages, une proportion stable depuis la création de ce type d’union en 2013 ».

Réalisation

Insee

Date de publication

Mars 2022

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