Des conditions d’emploi favorables dans les complexes portuaires de Rouen et du Havre
L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses consacré aux conditions d’emploi dans les complexes portuaires de la région.
Ainsi, « Au 31 décembre 2015, 48 000 salariés travaillent dans les complexes industrialo-portuaires de Rouen et du Havre, ce qui traduit une baisse des effectifs de 4 % par rapport à 2011. Parmi eux, on constate une sous-représentation des salariés de moins de 30 ans, en particulier dans les clusters industriels, et de ceux de plus de 50 ans, en particulier dans les clusters maritimes et portuaires. Quatre emplois sur cinq sont occupés par des hommes et près d’un sur deux correspond à un emploi d’ouvrier, très majoritairement qualifié. Les salariés des complexes sont également plus souvent en emploi stable et moins souvent en temps partiel que l’ensemble des salariés de la région. Enfin, leur salaire horaire est plus élevé, quelle que soit la catégorie socio-professionnelle, et a davantage progressé depuis 2011 qu’au niveau régional. »
Réalisation
Insee Normandie
Date de publication
Juillet 2019
Pour accéder à la Publication Insee Analyses
Les CSAPA et les CAARUD en Normandie. Situation en 2017 et évolution récente
L’ORS-CREAI Normandie publie une analyse des bilans d’activité des Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie et Centres d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour les Usagers de Drogues.
Cette publication vise à présenter la situation en 2017 et mettre en évidence les évolutions observées sur deux ans. A titre de comparaison, certaines données nationales sont également présentées, issues de la dernière publication de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (les dernières données disponibles sur les CSAPA à cette échelle portent sur l’année 2016).
Concernant les CSAPA puis les CAARUD, il s’agit dans un premier temps de caractériser l’activité des structures, puis de décrire le public accompagné, les consommations des usagers, ainsi que les actions et les moyens des centres. Une partie est également consacrée aux Consultations jeunes consommateurs (CJC) et un zoom est proposé sur l’intervention des CSAPA en milieu carcéral.
Réalisation
ORS-CREAI Normandie
Date de publication
Juillet 2019
Les gains d’espérance de vie se concentrent désormais aux âges élevés
L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee FOCUS consacré à l’espérance de vie en France en 2017 et son évolution au cours des dernières années.
En 2017, l’espérance de vie à la naissance est de 85,3 ans pour les femmes et de 79,5 ans pour les hommes. Elle a très fortement augmenté depuis 1947, mais croît à un rythme plus modéré depuis quelques années. En revanche, l’espérance de vie aux âges élevés, peu dynamique avant les années 1980, augmente à un rythme plus soutenu depuis.
La baisse de la mortalité infantile a joué un rôle important dans l’augmentation de l’espérance de vie : entre 1947 et 1997, elle explique un tiers des gains d’espérance de vie à la naissance. Elle est désormais très faible et n’a plus d’impact.
Entre 1997 et 2017, la baisse de la mortalité après 70 ans tire les gains d’espérance de vie, surtout pour les femmes : cette baisse explique les deux tiers de la hausse de leur espérance de vie à la naissance.
(source : Insee)
Cette nouvelle publication consacrée à l’espérance de vie en France est l’occasion de revenir sur les dernières données disponibles en la matière en région.
En 2018, la région Normandie présente une espérance de vie de 78,1 ans chez les hommes et 84,7 ans chez les femmes, soit une espérance de vie toujours en deçà de celle observée en France métropolitaine (respectivement 79,5 ans et 85,4 ans). La région se place ainsi en 2nde position des régions de l’hexagone présentant les plus faibles espérances de vie chez les hommes derrière les Hauts-de France (au 4ème rang chez les femmes).
Réalisation
INSEE
Date de publication
Juin 2019
Pour accéder à la publication Insee FOCUS de juin 2019
Pour accéder aux données régionales et départementales
Un habitant de la Métropole Rouen Normandie sur dix vit dans un quartier prioritaire
L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses et de sa collection Insee Dossier consacré aux quartiers prioritaires de la Métropole Rouen Normandie.
Ainsi, selon l’Insee, « Un habitant de la Métropole Rouen Normandie sur dix, soit 47 800 personnes, vit dans l’un des 16 quartiers prioritaires de la politique de la ville. Certaines caractéristiques structurelles distinguent l’ensemble de ces quartiers du reste de la population : un taux de pauvreté plus élevé, mais également une plus forte part de jeunes, de familles monoparentales, de familles nombreuses, de personnes sans diplôme, un taux de scolarisation des jeunes systématiquement plus faible et une plus grande précarité vis-à-vis de l’emploi. Cependant, ces quartiers recouvrent aussi des situations hétérogènes. La pauvreté est ainsi particulièrement marquée à Château Blanc et dans les Hauts de Rouen, alors que d’autres quartiers, comme Plateau et Centre-ville (Elbeuf), sont relativement moins défavorisés en termes de revenus. »
Réalisation
INSEE
Date de publication
Juin 2019
Pour accéder à la Publication Insee Analyses
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Le Bilan économique de la Normandie
L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Conjoncture consacré au bilan économique de la Normandie
Ainsi, selon l’Insee :
La Normandie poursuit sa reprise sur une pente douce
Dans un contexte de ralentissement de la croissance française, l’économie normande s’est bien comportée en 2018. Quel que soit le secteur d’activité (industrie, services ou BTP), le chiffre d’affaires des entreprises progresse, à un rythme toutefois modéré par rapport à 2017. Le commerce extérieur constitue pourtant un point noir. La remontée du prix du pétrole est en grande partie responsable de la détérioration du déficit commercial normand, qui dépasse 9 milliards en 2018.
En lien avec la croissance modérée de l’économie, l’emploi normand progresse. En 2018, notre région gagne près de 3 000 emplois (+ 0,3 % par rapport à 2017) ; cette hausse reste toutefois deux fois moins vive que celle observée en France (+ 0,6 %). Les effectifs de la quasi-totalité des grands secteurs d’activité augmentent, c’est le cas de l’agriculture (+ 1,2 %), l’industrie (+ 0,4 %), la construction (+ 0,7 %) et le tertiaire marchand (+ 0,6 %). Seule la dynamique du tertiaire non marchand reste négative avec une baisse significative de 1,6 %. Les tendances normandes sont les mêmes qu’au niveau national, avec une pente généralement moins favorable. À cet égard, l’industrie fait figure d’exception, l’augmentation normande s’avérant légèrement supérieure à celle de la France. En nombre, c’est le tertiaire marchand qui apporte la plus forte contribution à la hausse des effectifs normands avec un solde positif de 3 200 salariés.
À la fin de l’année 2018, le taux de chômage s’établit en Normandie à 8,7 %. Concomitamment à la hausse de l’emploi, la baisse du chômage s’est donc poursuivie en 2018 (- 0,2 %), à un rythme cependant beaucoup moins soutenu qu’en 2017 (- 1,1 %). Le taux de chômage régional atteint là son niveau le plus bas depuis une dizaine d’années. L’amélioration du marché du travail profite en premier lieu aux jeunes de moins de 25 ans et aux hommes. Au contraire, les femmes ne profitent que peu de cette embellie et les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans sont en légère augmentation. De même, la part des personnes inscrites à Pôle emploi depuis plus d’un an ne cesse de croître, cette situation concernant aujourd’hui presque un chômeur sur deux.
Comme le marché du travail, la démographie d’entreprise montre une dynamique positive, le chiffre de plus de 22 000 entreprises créées en 2018 constituant même un record en Normandie. Mais, cette hausse spectaculaire est exclusivement portée par les entreprises individuelles et les micro-entreprises.
Réalisation
INSEE
Date de publication
Juin 2019
Sous-catégories
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