Normandie COVID19 PER 20200717 Page 01

Santé publique France publie toute les semaine un point de situation de l’épidémie de Covid-19 en Normandie. Ainsi, « En Normandie, après une augmentation de l’incidence et du taux de positivité en semaine 26, on observe une diminution de l’incidence proche de 3/100 000 habitants en semaine 28 (vs 4/100 000 habitants en semaine 26). Le taux de positivité est également en diminution (0,5% en S28 vs 0,7% en S26) résultant de l’augmentation de l’offre de dépistage suite au passage de l’agglomération de Rouen en diffusion communautaire.

Afin de casser la chaîne de transmission du COVID-19, une stratégie d’identification des cas, de dépistage de leurs contacts et d’isolement des personnes malades et des contacts à risque est mise en œuvre depuis le début de l’épidémie sur tout le territoire normand. L’objectif est de repérer très précocement l’apparition de nouveaux cas, et en particulier de nouveaux cas groupés, pour limiter la circulation virale sur le territoire.

Dans ce cadre, depuis le 3 juillet, une campagne de dépistage massif gratuit et sans prescription est mise en place dans les départements normands pour lesquels une circulation régulière du virus a été identifiée (Calvados, Seine-Maritime, Orne, Eure).

Depuis la semaine 26 une augmentation des actes SOS médecins pour suspicions COVID-19 est observée notamment chez les enfants. Ce qui pourrait être en lien avec le retour en collectivité et en milieu scolaire qui a pour effet de relancer la contagiosité virale à l’origine de tableau ORL non spécifique (en conséquence, l’augmentation des prescriptions des PCR).

Depuis la semaine 27, la surveillance Sentinelle des cas graves de COVID-19 admis en réanimation est suspendue. En effet, aucune nouvelle admission n’a été déclarée en Normandie depuis la semaine 22. ».

 

Réalisation

Santé publique France

 

Date de publication

Juillet 2020

 

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ConditionsVieDependanceSeniorsEure

L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Dossier Normandie consacré aux conditions de vie des séniors dans le département de l’Eure.

Ainsi, « En 2017, 150 000 seniors de 60 ans ou plus vivent dans le département de l’Eure, dont 4 % au sein d’une structure d’accueil pour personnes âgées. Parmi les seniors vivant à domicile, 64 % d’entre eux vivent en couple et 27 % seuls. Ces ménages seniors bénéficient d’un niveau de vie plus élevé que celui de leurs homologues de France de province et sont moins concernés par la pauvreté, qui se concentre sur les territoires ruraux, sur les personnes seules et sur les plus âgées. Les trois quarts des ménages seniors et même la moitié des ménages seniors pauvres sont propriétaires de leur logement, souvent ancien. Néanmoins, les seniors vivent dans des logements d’autant plus récents qu’ils sont aisés. En outre, on déménage d’autant moins pour rester ou devenir propriétaire ou pour occuper une maison que l’on vieillit. Ainsi, parmi les 85 ans ou plus, les entrées en institution représentent la moitié des mobilités résidentielles.

Représentant 24 % de la population départementale en 2016, les seniors sont légèrement sous-représentés dans l’Eure. Cette part progresse néanmoins régulièrement et pourrait atteindre, si les tendances démographiques récentes se prolongeaient, 30 % en 2030. En 2019, 20 500 seniors eurois sont touchés par une perte d’autonomie. Entre 2019 et 2030, le nombre de seniors dépendants dans l’Eure progresserait de 4 800 personnes, soit une hausse de 24 %. Et durant la décennie 2030, le nombre de personnes âgées dépendantes augmenterait encore de 22 %. Que ce soit dans les établissements d’hébergement ou à domicile, la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie mobilise 7 500 emplois à temps plein (ETP) dans l’Eure en 2019. Pour répondre aux besoins découlant des projections du nombre de personnes âgées dépendantes, la création de 1 600 ETP serait nécessaire à l’horizon 2030. »

 

Réalisation

Insee

 

Date de publication

Juillet 2020

 

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Normandie COVID19 PER 20200702 Page 01

Santé publique France publie toute les semaine un point de situation de l’épidémie de Covid-19 en Normandie. Ainsi, « En Normandie, depuis deux semaines, les indicateurs épidémiologiques ont évolué, entre la semaine 24 et 25, l’incidence a doublé et est restée à un taux proche de 4/100.000 habitants en semaine 26. De la même manière, le taux de positivité a augmenté en semaine 25 pour

fléchir de nouveau en semaine 26 dû à une augmentation de l’offre de dépistage. Ces indicateurs sont fortement impactés par la Seine-Maritime, où plusieurs clusters sont en cours d’investigation et où une circulation du virus est observée dans l’agglomération de Rouen.

Afin de casser la chaîne de transmission du COVID-19, une stratégie d’identification des cas,

de dépistage de leurs contacts et d’isolement des personnes malades et des contacts à risque est mise en œuvre depuis le début de l’épidémie sur tout le territoire normand. L’objectif est de repérer très précocement l’apparition de nouveaux cas, et en particulier de nouveaux cas groupés, pour limiter la circulation virale sur le territoire.

Dans ce cadre, à partir du vendredi 3 juillet, une campagne de dépistage massif sans prescription débutera ainsi à destination des habitants de la métropole Rouen Normandie.

La semaine 26 est également marquée par une augmentation des actes SOS médecins pour suspicions COVID-19 notamment chez les enfants. Ce qui pourrait être en lien avec le retour en collectivité et en milieu scolaire qui a pour effet de relancer la contagiosité virale à l’origine de tableau ORL non spécifique (en conséquence, l’augmentation des prescriptions des PCR).

A partir de la semaine 27, la surveillance Sentinelle des cas graves de COVID-19 admis en réanimation est suspendue. En effet, aucune nouvelle admission n’a été déclarée en Normandie depuis la semaine 22.».

 

Réalisation

Santé publique France

 

Date de publication

Juillet 2020

 

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Insee Analyse n80 Juillet2020 Page 1

L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses Normandie consacré aux objectifs du développement durable en région.

Ainsi, « Les États membres de l’ONU ont adopté un programme baptisé Agenda 2030 qui fixe au niveau mondial des objectifs balayant tous les aspects du développement durable. À son échelle, la Normandie, région industrielle et agricole de premier plan, est confrontée aux retombées de ses activités sur l'environnement. En témoignent notamment le fort niveau d'émission de gaz à effet de serre et l'artificialisation des sols. Si la qualité des eaux côtières normandes est plutôt bonne, ce n'est pas le cas de celle des plans d'eau et des estuaires. Socialement, la situation financière des habitants est assez homogène, avec moins de disparités de revenus et de personnes sous le seuil de pauvreté qu'au niveau national. Cependant, moins qualifiés qu'ailleurs, les jeunes Normands peinent à s'insérer sur le marché du travail. Les conditions sanitaires des Normands sont peu favorables, avec une espérance de vie plus faible et une carence en médecins. »

 

Réalisation

Insee

 

Date de publication

Juillet 2020

 

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Normandie COVID19 PER 20200618 Page 01

Santé publique France publie toute les semaine un point de situation de l’épidémie de Covid-19 en Normandie. Ainsi, « En Normandie, en semaine 24, les indicateurs épidémiologiques restent stabilisés à des niveaux bas. Les nombres d’actes SOS médecins et de recours aux urgences pour suspicions Covid-19 ont poursuivi leur stabilisation. Cependant, le taux de positivité des patients testés pour le SARS-CoV-2 (SI-DEP) est en légère augmentation dû à plusieurs clusters familiaux en Seine-Maritime. Ce taux de positivité reste cependant inférieur au seuil de vigilance de 5%. Cette semaine a été marqué par un nombre de reproduction effectif (Reff) supérieur à 1 dans la région. Ce Reff représente le nombre moyen de personnes infectées (cas secondaires) par une personne infectieuse (cas index). Cet indicateur reflète donc la dynamique de transmission du virus. Il est important de souligner que l’estimation du Reff à partir des données de SI-DEP peut fluctuer dû à l’activité de diagnostic qui est impactée par les actions locales de dépistage et l’investigateur de clusters, d’autant plus dans la situation actuelle de faible incidence dans la région. L’interprétation des valeurs du Reff ne constitue qu’un des éléments d’appréciation de la situation. La dynamique épidémiologique locale doit être interprétée avec l’ensemble des indicateurs. Ce travail est réalisé chaque jour par une analyse contextuelle sur la vulnérabilité potentielle des départements. Celle-ci permet de fournir quotidiennement aux autorités sanitaires une interprétation épidémiologique de la situation régionale afin de suivre l’évolution de l’épidémie de COVID-19. Concernant les clusters en milieux familiaux élargis en Seine-Maritime, la cellule régionale de Santé publique France et l’ARS Normandie réalisent une veille active sur le territoire afin de circonscrire les chaînes de transmission liées à ces clusters. La maîtrise de ces situations est cruciale du fait du risque des diffusions communautaires ».

 

Réalisation

Santé publique France

 

Date de publication

Juin 2020

 

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