Finances locales en Normandie : des communes au profil rural et aux budgets contenus
L’Insee Normandie publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses consacré au finances locales notamment des communes rurales.
Les travaux de l’Insee nous apprennent ainsi que « Plus une commune est grande, plus elle dispose de moyens financiers par habitant – une tendance nationale que l’on retrouve aussi en Normandie. Ainsi, les communes urbaines, plus fortement dotées en infrastructures et en emplois, font face à des dépenses par habitant plus élevées que les communes éloignées des grands pôles urbains. En contrepartie, elles perçoivent des recettes plus importantes et plus diverses. Entre 2016 et 2023, les dépenses réelles de fonctionnement des communes normandes ont augmenté de 29 % et les recettes de fonctionnement de 33 %, malgré l’impact de la crise sanitaire. Les masses financières de la section d’investissement se sont également accrues de plus de 30 % sur cette même période. Entre 2020 et 2023, l’épargne nette moyenne des communes normandes est inférieure à la moyenne nationale. Les communes touristiques et industrielles se distinguent par une épargne nette plus importante. L’encours de dette des communes de la région est également plus faible qu’au niveau national. Au global, le tissu communal régional, très majoritairement rural, influence la structuration régionale moyenne du budget des communes, tant en termes de recettes que de dépenses. »
Réalisation
Insee
Date de publication
Juillet 2025
Retour sur la journée régionale : Repérage et accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans des QPV normands
Le 17 juin 2025 à Canteleu, l’ORS-CREAI Normandie a eu le plaisir d’organiser, en partenariat avec plusieurs acteurs du territoire, une journée régionale dédiée au repérage et à l’accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans vivant dans les QPV normands.
Cette journée a permis d’identifier les freins rencontrés par les jeunes des QPV, de mieux comprendre leurs réalités à travers des éclairages partagés, de valoriser des initiatives porteuses de solutions, et de renforcer les coopérations entre acteurs engagés sur le territoire.
Les temps forts ont été marqués par :
- Une ouverture avec les prises de parole d’Hélène Hess, Sous-préfète chargée de la politique de la ville, et de Gilles Burel, Conseiller municipal à la Ville de Canteleu.
- La présentation d’un portrait des jeunes des QPV en Normandie par l’Insee Normandie, apportant un éclairage précieux sur leurs conditions de vie, parcours et fragilités.
- Une conférence inspirante sur le décrochage scolaire et la transition vers l’âge adulte, animée par Antoine Querrec, Sociologue et Directeur scientifique à Mood Live.
- Deux ateliers thématiques riches en échanges, consacrés à ouvrir le champ des possibles pour les jeunes et au rapprochement avec le monde économique.
- Des retours d’expérience concrets portés par des structures telles que AFPA Normandie, La Cravate Solidaire de Caen, l’Afev Normandie et la DREETS Normandie.
- Une table ronde clôturant la journée, dédiée aux coopérations entre acteurs pour mieux repérer et accompagner les jeunes, avec la participation de l’ARML Normandie, France Travail, les Francas Normandie, Le Havre Seine Métropole, Fraternité Banlieues, et l’Académie de Normandie.
Réalisation
ORS-CREAI Normandie
Date de publication
Juin 2025
Pour accéder aux ressources diffusées lors de cette journée
Attractivité démographique : la Normandie séduit davantage de nouveaux arrivants qu’elle ne connaît de départs
L’Insee Normandie publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses consacré à l’attractivité démographique de la région.
Les travaux de l’Insee nous apprennent ainsi qu’ « En 2021, la Normandie a attiré davantage de nouveaux habitants venus d’autres régions qu’elle n’en a vu partir. Son solde migratoire, encore négatif en 2015, s’est ainsi nettement redressé ces dernières années. Malgré ce regain d’attractivité, l’impact des migrations résidentielles sur la démographie régionale demeure modeste : le solde annuel représente un apport limité, équivalent à 1 ‰ de la population normande. Comme pour l’ensemble des départements métropolitains, l’accès au littoral constitue un facteur d’attractivité, notamment pour les retraités, et la Normandie ne fait pas exception. La proximité de l’Île-de-France joue également un rôle favorable : le solde migratoire entre les deux régions, est excédentaire de 8 000 personnes. En revanche, la région perd des étudiants au profit d’autres territoires. Plus largement, d’autres critères identifiés à l’échelle nationale, tels que le climat, la densité de population ou encore la situation de l’emploi, contribuent à expliquer la position relative de la Normandie en matière d’attractivité résidentielle. »
Réalisation
Insee
Date de publication
Juin 2025
Pas d’embellissement pour l’économie normande au 1er trimestre 2025 - Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2025
L’Insee Normandie publie une nouvelle note de conjoncture. Vous y retrouverez les informations actualisées sur l’activité économique, l’emploi salarié, le chômage, les créations et défaillances d’entreprises ainsi que sur le tourisme. Deux zooms vous sont également proposés :
- Contexte international - La zone euro sort lentement de sa torpeur, malgré un « effet Trump » sur l’économie mondiale visible dès le premier trimestre 2025
- Contexte national - La France à contre-courant du mouvement européen, l’épargne des ménages au sommet
Plus précisément, l’Insee nous apprend que « dans un contexte national incertain marqué par un taux d’épargne des ménages au plus haut, l’activité économique est de nouveau atone en Normandie comme au niveau national au 1er trimestre 2025. L’emploi salarié se stabilise en Normandie. Des créations nettes d’emploi sont observées uniquement dans le tertiaire non marchand. Le recours à l’intérim baisse pour le septième trimestre consécutif dans la région. Le taux de chômage reste quasi stable pour s’établir à 7,1 % de la population active normande. Les créations d’entreprises repartent à la hausse dans la région tandis que les défaillances sont toujours plus nombreuses. »
Réalisation
Insee
Date de publication
Juin 2025
Bilan économique 2024 - Normandie - En 2024, l’emploi se stabilise en Normandie traduisant des dynamiques sectorielles contrastées
L’Insee Normandie publie un nouveau numéro de sa collection Insee Conjoncture Normandie consacré au bilan économique régionale de l’année 2024.
Ainsi, « En 2024, l’économie normande s’inscrit dans le ralentissement observé à l’échelle nationale. Dans un contexte de croissance nationale modérée (+1,2 %, avec un léger recul en fin d’année), la région est marquée par un repli de l’activité, notamment dans l’industrie et la construction.
Après trois années de croissance, l'emploi salarié se stabilise en Normandie, traduisant des dynamiques sectorielles contrastées. Le taux de chômage s’établit à 7,0 %, un niveau toujours inférieur à la moyenne nationale. Le nombre d'inscrits à France Travail augmente faiblement, malgré une hausse plus nette des demandeurs d’emploi de catégorie A. Les tensions sur le marché du travail demeurent, en particulier dans les secteurs de la santé et de l'aide à domicile. La création d’entreprises atteint un niveau record, en hausse de 4,8 %, principalement due aux micro-entreprises. Les défaillances d'entreprises progressent simultanément (+21,4 %).
L'année agricole s’avère contrastée, marquée par une météo particulièrement pluvieuse : favorable à la production laitière, elle a en revanche pénalisé d’autres cultures, notamment les céréales. L’industrie reste atone, avec un faible niveau d’activité et une baisse de l’emploi. Comme dans d’autres secteurs, la hausse des créations d’entreprises industrielles s’accompagne d’un nombre record de cessations. Le tourisme affiche un repli par rapport à l'année précédente, malgré plusieurs évènements d’envergure. À l’exception d’un léger rebond du trafic maritime, le secteur des transports évolue dans un climat plutôt morose : recul du transport routier, du transport aérien de voyageurs et des immatriculations de véhicules neufs. Enfin, la construction traverse une conjoncture particulièrement difficile, à l’image du niveau national, avec un faible volume de mises en chantier, une baisse marquée de l’emploi et un net recul des d’heures travaillées.»
Réalisation
Insee
Date de publication
Juin 2025
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