Insee Analyses Submersion 87 Page 1

L’Insee, en collaboration avec la DREAL et la DRAAF, publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses Normandie consacré au risque de submersion marine en région et à ses conséquences sur les résidents, les logements et l’emploi en région.

Ainsi, « Avec sa longue façade maritime, un trentième de la superficie de la Normandie se trouve exposé au risque de submersion marine. Cet aléa concerne des espaces souvent urbanisés le long du littoral et autour de l’estuaire de la Seine, où la population et les activités économiques sont très présentes, notamment agricoles. Les enjeux se concentrent sur l’estuaire de la Seine et le littoral calvadosien. Plus d’un vingtième du parc de logements de la région serait concerné, avec une forte représentation des résidences secondaires. Avec un emploi salarié normand sur dix dans les zones exposées, les enjeux économiques sont cruciaux et pourraient, si le risque n’est pas anticipé, affecter une part importante de l’économie normande ».

 

 

Réalisation

Insee

 

Date de publication

Décembre 2020

 

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Insee Analyse n86novembre2020 Page 1

L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses Normandie consacré aux aires d’attraction des villes en Normandie. Les aires d’attraction des villes définissent l’étendue de l'influence de pôles, concentrant fortement la population et l'emploi, sur les communes environnantes, leurs couronnes.

Ainsi, « En Normandie, 91 % des habitants résident dans l’une des 58 aires d’attraction des villes de la région. Contrairement au niveau national, la population normande vit moins souvent dans les pôles et plus fréquemment dans les couronnes. Entre 2007 et 2017, les aires de plus de 200 000 habitants portent la croissance démographique normande, tandis que la population des aires moins peuplées reste stable. Sur la période, la population recule globalement de 0,3 % par an dans les pôles en Normandie, soit l’évolution la plus défavorable parmi les régions métropolitaines. L’emploi, plus concentré dans les pôles, mais également les logements et l’accessibilité aux services, sont déterminants pour le choix du lieu de résidence. Ce choix varie selon l’âge et le mode de cohabitation. Les jeunes, les personnes seules et les familles monoparentales sont plus représentés dans les pôles, tandis que les couples plus âgés résident davantage dans les couronnes. »

 

 

Réalisation

Insee

 

Date de publication

Novembre 2020

 

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InseeDossier 17 Industrie Page 01

L’Insee dresse le panorama de l’industrie dans la vallée de la Seine dans son nouveau numéro de sa collection Insee Dossier Normandie.

Plus précisément, ce panorama vous propose une analyse transversale de la situation régionale, des fiches sectorielles et un point sur les secteurs élargis de l’automobile, de l’aéronautique et de la cosmétique. Une synthèse de l’ensemble de ces éléments est produite et un accès aux définitions, sources et à une bibliographie sélective complète ce panorama.

Ainsi, selon les auteurs « En 2017, plus d’un demi-million de personnes travaillent dans l’industrie de la Vallée de la Seine. C’est près d’un emploi sur six de l’industrie métropolitaine. Les établissements industriels sont souvent de grande taille et encore plus dans la Vallée de la Seine. Près d’un salarié sur trois travaille dans un établissement de 500 salariés ou plus, contre un sur cinq dans l’industrie métropolitaine.

Avec la désindustrialisation et le développement des emplois tertiaires, le poids de l’industrie s’est fortement réduit. Entre 1990 et 2017, le nombre de salariés de l’industrie a presque été divisé par deux dans la Vallée de la Seine, tandis qu’il déclinait d’un tiers en métropole. La part des emplois industriels est passée de 18 % en 1990 à seulement 9 % en 2017.

L’industrie de la Vallée de la Seine se distingue par la forte implantation de certains secteurs d’activité. En termes de nombre d’emplois, viennent en premier la fabrication de matériels de transport (82 000 salariés) et les industries agro-alimentaires (64 000 salariés). Le secteur de la cokéfaction et raffinage est lui aussi particulièrement implanté avec la moitié des emplois métropolitains du secteur. D’autres secteurs bénéficient aussi d’une forte implantation dans la Vallée de la Seine : la production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné, l’industrie chimique et l’industrie pharmaceutique.

Comme au niveau métropolitain, l’emploi industriel dans la Vallée de la Seine compte peu de femmes, plus de salariés âgés et une part importante d’ouvriers. Il se distingue cependant par le niveau de qualification souvent élevé des postes occupés. Un tiers des salariés occupent ainsi un poste de cadre ou de niveau cadre (ingénieur, chercheur, etc.) contre à peine un sur cinq au niveau national. Les salaires sont aussi plus élevés qu’au niveau national, quelle que soit la catégorie socio-professionnelle. »

 

 

Réalisation

Insee

 

Date de publication

Novembre 2020

 

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Inseeconjoncture octobre2020 Page 1 redim

L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Conjoncture Normandie consacré aux données du 2nd trimestre 2020. Vous retrouverez dans ce numéro des éléments détaillés de la conjoncture régionale. Deux encadrés sont également à votre disposition sur le contexte international et national.

Ainsi, « L’économie, en Normandie comme en France entière, s’est fortement dégradée au 2e trimestre 2020. La reprise observée depuis la fin du confinement reste poussive et l’activité peine à revenir à son niveau d’avant-crise (encore 5 % de perte d’activité en août). Certains secteurs, comme la construction et l’hôtellerie-restauration, sont particulièrement touchés. L’impact sur l’emploi reste modéré au 2e trimestre, - 0,6 % après - 2,4 % au 1er trimestre, du fait d’un important recours à l’activité partielle, en particulier de mars à mai. L’intérim, première variable d’ajustement de l’emploi en période de crise, après une violente chute au 1er trimestre, affiche un rebond sensible (+ 27 % au 2e trimestre). Mais la situation du marché du travail n’est pas favorable : le nombre de demandeurs d’emploi sans activité augmente de 41 000 entre fin mars et fin juin en Normandie.»

 

 

Réalisation

Insee

 

Date de publication

Octobre 2020

 

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Insee Analyse n85 octobre2020 Page 1 redim

L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses Normandie consacré à la vacance des logements en Normandie.

Ainsi, « Longtemps contenue à un niveau permettant d'assurer la fluidité du marché du logement, la vacance des logements croît fortement en Normandie au cours de la période récente. Si cette tendance s'observe dans l'ensemble des régions de France de province, elle est plus marquée en Normandie, qui connaît la plus forte augmentation du nombre de logements vacants entre 2006 et 2016. Cette évolution apparaît liée à la fois à un faible dynamisme démographique, dû au fort ralentissement de la croissance du nombre de ménages et, dans le même temps, à l'accroissement de la production de logements neufs. La combinaison des effets s'illustre en particulier dans les territoires les plus urbains de la région, tandis que dans les territoires ruraux, également très affectés par la vacance des logements, le dynamisme démographique en berne est principalement à l'œuvre. À l'inverse, les communes "périurbaines", dont la croissance se nourrit de l'afflux des populations urbaines, sont peu touchées, de même que celles qui présentent des attraits touristiques générant un parc de résidences secondaires très développé ».

 

 

Réalisation

Insee

 

Date de publication

Octobre 2020

 

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