Bilan intermédiaire du Plan Régional Santé-Environnement 3 en Normandie
Pour agir sur la qualité de notre environnement et préserver la santé des normands, le troisième Plan Régional Santé Environnement (PRSE), élaboré en 2017, a ciblé des priorités visant à réduire les impacts des facteurs environnementaux sur la santé mais aussi à promouvoir des dynamiques pour un environnement favorable à la santé.
Déclinaison du Plan national santé environnement 3, le plan n’a pas vocation à se substituer aux différents plans sectoriels existants (Plan de protection de l’atmosphère, Plan régional santé, Plan Ecophyto, Plan régional santé travail, Plan alimentation…). Il s’agit davantage de renforcer la cohérence et la lisibilité des actions.
Ainsi, faisant suite à un état des lieux régional partagé et, après une large concertation, les contributions ont permis de cibler cinq priorités et les actions ont pu être engagées.
La préfecture de région, la Région Normandie et l’ARS Normandie vous proposent un bilan intermédiaire des actions menées depuis l’entrée en vigueur de ce plan.
Réalisation
Préfecture de région, Région Normandie et ARS Normandie
Date de publication
Décembre 2020
Les moteurs de la croissance démographique normande à l’arrêt entre 2013 et 2018
L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses Normandie consacré à la situation démographique en région et à son évolution au cours des dernières années.
Ainsi, « Au 1ᵉʳ janvier 2018, la population normande atteint 3 327 477 habitants et affiche une quasi-stabilité entre 2013 et 2018, le léger excédent naturel étant compensé par un déficit migratoire de même ampleur. Cette stagnation succède à une période de faible croissance démographique entre 2008 et 2013. Sous l’effet d’une diminution de l’excédent du solde naturel, certains départements normands subissent un ralentissement de leur croissance au fil de la décennie 2008-2018, d’autres une accélération de leur recul démographique. La démographie relativement dynamique des petites communes entre 2008 et 2013 s’est ensuite estompée tandis que le déclin démographique des plus grandes communes s’est atténué. Les trajectoires démographiques communales observées pendant cette décennie font apparaître des ruptures territoriales marquées au sein de la région ».
Réalisation
Insee
Date de publication
Décembre 2020
L’hébergement et la restauration particulièrement touchés en 2020 par la crise liée à la Covid-19
L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses Normandie consacré à l’impact de la crise liée à la Covid-19 sur les secteurs de l’hébergement et de la restauration en Normandie.
Ainsi, « Le secteur de l’hébergement et de la restauration a été fortement impacté par les mesures prises pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Dès la mi-mars et pendant les mois d’avril et mai 2020, les fermetures d’établissements et le confinement ont entraîné une chute conséquente de la fréquentation touristique et du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration. Le recours massif à l’activité partielle n’a pas suffi à pallier la baisse de l’activité et la baisse de l’emploi et des embauches est déjà sensible sur la période.
Si les établissements ont pu ouvrir à nouveau dès juin, la reprise de l’activité n’est véritablement intervenue qu’en juillet et en août. Durant ces deux mois, la fréquentation, en particulier des résidents, et le chiffre d’affaires des établissements sont repartis à la hausse, mais les valeurs de l’une et de l’autre sont restées inférieures à celles observées en 2019. Le montant des transactions bancaires effectuées dans le secteur du tourisme par les personnes résidant en France dépasse néanmoins son niveau de l’année précédente.
Cette reprise observée durant l’été est retombée dès le mois de septembre, la fin des vacances scolaires s'accompagnant de la mise en place de mesures de restrictions sanitaires progressivement renforcées à partir de la mi-août. La situation s’est à nouveau détériorée en fin d’année pour les professionnels du tourisme avec la mise en place du nouveau confinement le 30 octobre dernier ».
Réalisation
Insee
Date de publication
Décembre 2020
Plus de 100 000 résidents, logements et emplois concernés par le risque de submersion marine en Normandie
L’Insee, en collaboration avec la DREAL et la DRAAF, publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses Normandie consacré au risque de submersion marine en région et à ses conséquences sur les résidents, les logements et l’emploi en région.
Ainsi, « Avec sa longue façade maritime, un trentième de la superficie de la Normandie se trouve exposé au risque de submersion marine. Cet aléa concerne des espaces souvent urbanisés le long du littoral et autour de l’estuaire de la Seine, où la population et les activités économiques sont très présentes, notamment agricoles. Les enjeux se concentrent sur l’estuaire de la Seine et le littoral calvadosien. Plus d’un vingtième du parc de logements de la région serait concerné, avec une forte représentation des résidences secondaires. Avec un emploi salarié normand sur dix dans les zones exposées, les enjeux économiques sont cruciaux et pourraient, si le risque n’est pas anticipé, affecter une part importante de l’économie normande ».
Réalisation
Insee
Date de publication
Décembre 2020
Neuf Normands sur dix vivent dans une aire d’attraction des villes
L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Analyses Normandie consacré aux aires d’attraction des villes en Normandie. Les aires d’attraction des villes définissent l’étendue de l'influence de pôles, concentrant fortement la population et l'emploi, sur les communes environnantes, leurs couronnes.
Ainsi, « En Normandie, 91 % des habitants résident dans l’une des 58 aires d’attraction des villes de la région. Contrairement au niveau national, la population normande vit moins souvent dans les pôles et plus fréquemment dans les couronnes. Entre 2007 et 2017, les aires de plus de 200 000 habitants portent la croissance démographique normande, tandis que la population des aires moins peuplées reste stable. Sur la période, la population recule globalement de 0,3 % par an dans les pôles en Normandie, soit l’évolution la plus défavorable parmi les régions métropolitaines. L’emploi, plus concentré dans les pôles, mais également les logements et l’accessibilité aux services, sont déterminants pour le choix du lieu de résidence. Ce choix varie selon l’âge et le mode de cohabitation. Les jeunes, les personnes seules et les familles monoparentales sont plus représentés dans les pôles, tandis que les couples plus âgés résident davantage dans les couronnes. »
Réalisation
Insee
Date de publication
Novembre 2020
Sous-catégories
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