Point épidémiologique régional Normandie – avril 2022
Santé publique France publie des points de situations hebdomadaires sur la surveillance sanitaire en Normandie. Une large partie de cette publication est consacrée au suivi de l’épidémie de COVID-19.
Ainsi selon le dernier bulletin, « En semaine 15, la circulation du SARS-CoV-2 en Normandie était en diminution, les indicateurs épidémiques se maintenant néanmoins à des niveaux toujours élevés. Le taux d’incidence (TI) régional diminuait de 23 %, à 1 306/100 000 hab. Le taux de positivité était à la hausse (+ 1,8 pt) tandis que le taux de dépistage était en baisse (- 26 %). Le TI était en diminution de plus de 20 % dans tous les départements.
Concernant la distribution par classe d’âge, les TI étaient en baisse dans toutes les classes d’âge, et plus particulièrement chez les moins de 20 ans. La proportion de prélèvements codés D1 (forte suspicion d’Omicron) était de 93,7 %.
On observait une diminution des incidences des hospitalisations et des admissions en soins critiques (données non consolidées). Le nombre de personnes hospitalisées était en augmentation tandis qu’il était en diminution dans les services de soins critiques. L’activité aux urgences pour suspicion de COVID-19 et le nombre d’actes par les associations de SOS médecins étaient en diminution. Le nombre de décès à l’hôpital était en diminution tandis qu’il était stable, à un niveau faible, dans les ESMS.
Au 18 avril, la couverture vaccinale des normands de plus de 12 ans était stable avec 74,5 % d’entre eux qui avaient reçu une dose de rappel. Seuls 12,2 % des 80 ans et plus avaient reçu leur dose de rappel, recommandée dans cette classe d’âge ainsi que chez les résidents en Ehpad et les personnes immunodéprimées ».
Réalisation
Santé publique France
Date de publication
Avril 2022
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Investigation d'un agrégat spatio-temporel de cancers pédiatriques dans l'Eure
Santé publique France publie les résultats de son investigation réalisé à la demande de l’Agence régionale de santé de Normandie, sur une suspicion de cluster de cancers pédiatriques dans l’Eure, rapporté par des parents d’enfants malades.
Afin d’évaluer le regroupement spatio-temporel, l’équipe régionale de Santé publique France a recherché rétrospectivement un possible excès de cancers pédiatriques dans une zone géographique définie, par rapport aux fréquences de cancer observées en France métropolitaine. Deux analyses ont ainsi été menées, d’une part pour tous cancers et d’autre part pour les leucémies, cancer le plus fréquent chez l’enfant. Deux zones géographiques ont été définies : l’une sur une échelle communale, maximisant le risque d’observer une sur-incidence et l’autre sur une échelle cantonale, minimisant le risque d’observer une sur-incidence.
Par ailleurs, une étude épidémiologique a été conduite à l’aide d’un questionnaire auprès des parents et un état de lieux environnemental a été réalisé sur les facteurs de risque environnementaux connus.
Ainsi selon Santé publique France, « Les investigations réalisées n’ont pas identifié de facteur commun aux enfants malades et l’état des lieux environnemental n’a pas retrouvé de particularité. En l’absence d’hypothèse étiologique, la réalisation d’une campagne de mesures environnementales spécifique ne se justifiait pas. Par conséquent, en l’absence de causes environnementale et épidémiologique identifiées, l’hypothèse retenue en l’état actuel des connaissances est un regroupement ponctuel des cas de cancers pédiatriques. »
Réalisation
Santé publique France
Date de publication
Avril 2022
Santé mentale en région Normandie. Analyse trimestrielle des indicateurs en continu. Point épidémio du 15 mars 2022
Santé publique France publie un nouveau point consacré à la santé mentale en région Normandie. Ces analyses trimestrielles présentent des indicateurs de santé mentale issus des sources de données suivantes :
- Les passages aux urgences (Oscour®) ;
- Les informations recueillies auprès de la population adulte par l’enquête CoviPrev.
Réalisation
Santé publique France
Date de publication
Mars 2022
Coronavirus COVID-19, Dossier complet – mars 2022
L'ARS Normandie, le Ministère des solidarités et de la santé ainsi que Santé Publique France vous tiennent informés et mettent à jour régulièrement les informations pour vous permettre de suivre l'évolution de la situation et délivrer les informations pratiques à destination des professionnels de santé et de la population.
Vous retrouverez dans cet espace les derniers bulletins de situation, les informations sur l’organisation des dépistages, les numéros utiles, les informations à destination des professionnels de santé etc.
Réalisation
Agence Régionale de Santé Normandie
Date de publication
Mars 2022
Pour accéder au dossier complet
Point épidémiologique régional Normandie – mars 2022
Santé publique France publie des points de situations hebdomadaires sur la surveillance sanitaire en Normandie. Une large partie de cette publication est consacrée au suivi de l’épidémie de COVID-19.
Ainsi selon le dernier bulletin, « En semaine 11, on observe une nouvelle augmentation de la circulation du SARS-CoV-2 en Normandie, avec un TI à 1 115/100 000 hab. (+ 38 %), à des niveaux épidémiques toujours élevés. Le taux de positivité était en augmentation (+ 4,3 pts) tout comme le taux de dépistage (+ 19 %). L’augmentation du TI était observée dans l’ensemble des départements, et pour toutes les classes d’âge. La proportion de prélèvements D1 (forte suspicion d’Omicron) était de 94,1 %. Les indicateurs d’activités hospitalières (incidence et prévalence) étaient en augmentation pour les hospitalisations, et pour les soins critiques. Concernant l’activité pré-hospitalière, le nombre de consultations aux urgences et le nombre d’actes chez SOS médecins étaient en augmentation. Le nombre de décès à l’hôpital était en diminution. Au 21 mars, la couverture vaccinale des normands de plus de 12 ans était stable avec 74,1% d’entre eux qui avaient reçu une dose de rappel. Dans ce contexte d’une nouvelle augmentation de la circulation du SARS-CoV-2 et des virus grippaux, parallèlement à l’allègement des mesures sanitaires collectives, le maintien des mesures barrières reste recommandé, notamment pour protéger les plus fragiles (port du masque, lavage des mains, aération). L’effort de vaccination envers les personnes de 80 ans et plus doit dorénavant intégrer la deuxième dose de rappel chez les personnes éligibles. Le respect des autres mesures barrières préconisées, en particulier en cas de symptôme, de test positif ou de contact à risque, ainsi que l’adhésion au contact-tracing demeurent essentiels pour limiter la dynamique épidémique actuelle ».
Réalisation
Santé publique France
Date de publication
Mars 2022
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