Point épidémiologique régional Normandie – décembre 2021
Santé publique France publie des points de situations hebdomadaires sur la surveillance sanitaire en Normandie. Une large partie de cette publication est consacrée au suivi de l’épidémie de COVID-19.
Ainsi selon le dernier bulletin, « En semaine 51, en Normandie, la circulation du SARS-CoV-2 s’accélère encore, avec une augmentation du taux d’incidence (TI) régional à 474 pour 100 000 habitants, soit une hausse de 57 % par rapport à la semaine précédente. Cette hausse est surtout marquée chez les 20-39 ans. Le 27 décembre, 55,1% des tests de criblage indiquaient un profil compatible avec Omicron.
Au niveau départemental, les valeurs de TI oscillent entre 330/100 00 hab. (Manche) et 537/100 000 hab. (SeineMaritime). Les départements du Calvados et de la Seine-Maritime enregistrent des progressions de plus de 50 % par rapport à la semaine précédente. La Seine-Maritime est le département le plus touché et représente près de 47 % de l’ensemble des nouveaux cas confirmés dans la région. Le taux de dépistage augmente légèrement dans tous les départements, excepté en Seine-Maritime où il est en baisse de 4 %. Le taux de positivité, de 7,4%, est toujours inférieur au seuil d’alerte, mais en forte augmentation.
En parallèle, après une semaine de stabilisation, l’ensemble des indicateurs pré-hospitaliers (consultation chez SOS Médecins et passages dans les services d’urgences) et hospitaliers (nouvelles hospitalisations en services conventionnels et nouvelles admissions en soins critiques) présentent un nouveau rebond en Normandie, marquant l’impact de la forte augmentation de la circulation virale sur le système hospitalier.
Au 28 décembre 2021, 92,2 % des normands de plus de 12 ans avaient reçu une primo-vaccination complète et 46,6 % avaient reçu une dose de rappel.
Dans le contexte des fêtes de fin d’année et de circulation croissante du variant Omicron, pour protéger les plus fragiles et préserver le système de soins, il reste primordial d’encourager la vaccination des personnes encore non vaccinées ainsi que l’administration du rappel aux personnes éligibles, tout en maintenant l’adhésion aux mesures combinés de contact-tracing et de respect des gestes barrières, dont la réduction des contacts et l’aération fréquente des lieux clos.
Réalisation
Santé publique France
Date de publication
Décembre 2021
Pour accéder aux points épidémio
Coronavirus COVID-19, Dossier complet – novembre 2021
L'ARS Normandie, le Ministère des solidarités et de la santé ainsi que Santé Publique France vous tiennent informés et mettent à jour régulièrement les informations pour vous permettre de suivre l'évolution de la situation et délivrer les informations pratiques à destination des professionnels de santé et de la population.
Vous retrouverez dans cet espace les derniers bulletins de situation, les informations sur l’organisation des dépistages, les numéros utiles, les informations à destination des professionnels de santé etc.
Réalisation
SAgence Régionale de Santé Normandie
Date de publication
Novembre 2021
Pour accéder au dossier complet
Point épidémiologique régional Normandie – novembre 2021
Santé publique France publie des points de situations hebdomadaires sur la surveillance sanitaire en Normandie. Une large partie de cette publication est consacrée au suivi de l’épidémie de COVID-19.
Ainsi selon le dernier bulletin, « En semaine 47, la Normandie connait une nouvelle forte hausse de la circulation du SARS-CoV-2, avec un taux d’incidence régional à 179 pour 100 000 habitants. Au niveau scolaire, une forte augmentation du taux d’incidence chez les 6-10 ans est observée (366/100 000), avec un taux de positivité croissant malgré l’augmentation de l’activité de dépistage dans cette classe d’âge. Par ailleurs, plus de la moitié des clusters déclarés sont en milieux scolaires et universitaires. Tous les départements normands présentaient une augmentation de leur taux d’incidence, dont le plus important concernait la Manche (+ 75 %). La croissance la moins importante concernait l’Orne (+ 26 %), qui restait néanmoins le département avec le taux d’incidence le plus élevé (238 /100 000 hab.). Les taux de dépistage étaient en forte hausse, et restaient les plus élevés dans le Calvados et la Seine-Maritime. En parallèle, le nombre de nouvelles hospitalisations et de nouvelles admissions en soins critiques repartaient à la hausse dans la région. Au 30 novembre, 95,7 % des normands de plus de 12 ans avaient reçu au moins une dose de vaccin et 94,1 % étaient complètement vaccinés. Parmi les 75 ans et plus, 57,2 % avaient reçu une dose de rappel. Dans un contexte d’augmentation de la circulation du SARS-CoV-2 et des virus hivernaux, notamment chez les plus âgés, il est primordial d’encourager la vaccination des personnes âgées encore non vaccinées ainsi que l’administration du rappel aux personnes éligibles (dont celles âgées de 65 ans et plus), et de maintenir l’adhésion aux gestes barrières à un haut niveau, compte tenu de l’efficacité de ces mesures qui a été observée jusqu’à présent pour contenir l’épidémie et préserver le système de soins.»
Réalisation
Santé publique France
Date de publication
Novembre 2021
Pour accéder aux publications du mois de novembre
Le sport en Normandie, moins de pratiquants qu’au niveau national, notamment chez les jeunes
L’Insee publie un nouveau numéro de sa collection Insee Flash Normandie consacré au chômage en région et à son évolution selon les zones d’emploi.
Ainsi, « Qu’elle soit autonome ou encadrée, la pratique d’une activité sportive est moins répandue en Normandie qu’au niveau national, notamment chez les jeunes. Ainsi, un peu plus de six jeunes âgés de 5 à 19 ans sur dix sont licenciés contre près de sept sur dix en France métropolitaine. Le football est de loin le sport le plus pratiqué, suivi du tennis et de l’équitation, très bien représentée dans la région. La Normandie dispose d’une grande variété d’équipements sportifs mais apparaît moins bien dotée que les autres régions métropolitaines (hors Île-de-France), avec 51 équipements pour 10 000 habitants contre 53 ‱. Elle présente notamment un net déficit en piscines. Les équipements sportifs sont globalement aussi anciens qu’au niveau national, en moyenne une trentaine d’années ; plus d’un quart a bénéficié de travaux de réhabilitation lourds. Le poids des activités liées au sport est assez faible dans la région et représente moins de 1 % des emplois. Les salariés des secteurs principalement liés au sport, comme les clubs de sport ou l’enseignement de disciplines sportives, sont souvent jeunes et occupent des emplois plus précaires que l’ensemble des salariés ».
Réalisation
Insee
Date de publication
Octobre 2021
Point épidémiologique régional Normandie
Santé publique France publie des points de situations hebdomadaires sur la surveillance sanitaire en Normandie. Une large partie de cette publication est consacrée au suivi de l’épidémie de COVID-19.
Ainsi selon le dernier bulletin, « En semaine 42, la reprise de la circulation virale se poursuit avec un taux d’incidence régional croissant pour la 2ème semaine consécutive. Cependant, le R-effectif (>1 depuis S41) est stable cette semaine.
Tous les départements normands présentaient des taux d’incidence inférieurs à 50 pour 100 000 habitants mais les départements du Calvados (+25%) et de l’Eure (+8%) présentaient des taux en augmentation et supérieurs à 40 pour 100 000. Cette augmentation est en partie expliquée par la déclaration de plusieurs clusters dans le département de l’Eure. En parallèle, le nombre de nouvelles hospitalisations était relativement stable mais une hausse des nouvelles admissions en soins critiques était observée (12 en S42 contre 3 en S41).
Au 26 octobre, 92,8% des normands avaient reçu au moins une dose de vaccin et 80,2% étaient complètement vaccinés. Parmi les 75 ans et plus, 30,4% avaient reçu une dose de rappel.
Dans un contexte d’augmentation de la circulation du SARS-CoV-2 et des virus hivernaux, notamment chez les plus âgés, il est primordial d’encourager la vaccination des personnes âgées non encore vaccinées ainsi que l’administration du rappel aux 65 ans et plus éligibles, et de maintenir l’adhésion aux gestes barrières à un haut niveau, compte tenu de l’efficacité de ces mesures pour contenir l’épidémie et préserver le système de soins.»
Réalisation
Santé publique France
Date de publication
Octobre 2021
Page 25 sur 44
